Cellule Faune Sauvage de CNRS Écologie & Environnement

Les unités de recherche et les infrastructures de l’Institut Écologie & Environnement (Stations d’Écologie Expérimentales, Écotrons, Zones Ateliers) sont répartis en France hexagonale et ultramarine (Guyane, Réunion, Nouvelle-Calédonie, Polynésie Française, Terres Australes Antarctiques Françaises) ainsi qu’à l’international. Ces structures abritent de nombreux travaux sur la faune sauvage dont certains reposent sur des suivis de populations en milieu naturel, alors que d’autres font appel à des hébergements d’espèces temporaires ou à long terme. Avec la mise en place des outils modernes de suivi, de surveillance et d’analyse (pièges photographiques, bio-loggers, télémétrie, suivi génétique, études physiologiques ou comportementales), les acteurs de la recherche sont confrontés à la complexité des réglementations et législations qui sont parfois difficiles à suivre. Le respect de cette réglementation est pourtant un prérequis indispensable à toute étude scientifique sur les animaux sauvages.

Les objectifs de la cellule Faune Sauvage sont multiples : il s’agit d'accompagner les gestionnaires et les utilisateurs des structures abritant de la faune sauvage dans leur fonction, d’aider à la compréhension des réglementations, de favoriser les échanges sur les méthodes et leurs améliorations vis-à-vis du bien-être animal, tout en en prenant en compte l’évolution de la sensibilité de la société civile sur les pratiques avec les animaux en général.

Sous la coordination d’un responsable, la Cellule est constituée de huit membres qui ont l’expérience de la mise en œuvre d’études scientifiques de terrain, ou de laboratoire, sur différents taxons de la faune sauvage. En son sein, ils développent et réalisent des actions à destination des agents de la communauté scientifique qui participent aux recherches sur la faune sauvage.

Actions en cours de développement 

• Réaliser une synthèse réglementaire destinée à tous les acteurs de la recherche impliqués dans des études sur la faune sauvage afin de faciliter le respect du cadre réglementaire dans le montage de projets; 

• Mettre en place une enquête destinée à la communauté scientifique du CNRS et aux agents des unités mixtes, afin de documenter les pratiques et de mieux cerner les besoins de recherche en lien avec la faune sauvage ; 

• Proposer des formations autour de la faune sauvage pour permettre le maintien des compétences continues et obligatoires. Le minimum règlementaire pour de telles formations est de 3 jours tous les 6 ans pour maintenir l’habilitation à mener des recherches sur la faune sauvage ;

• Aider à la mise en place de réseaux spécifiques pour permettre à la communauté scientifique d’échanger sur tous ces aspects de la recherche sur la faune sauvage (biologie, espèces, zootechnie, pratiques expérimentales, 3R, bien-être animal, santé, zoonoses, pose de traceurs/balises, réglementation, …) ; 

• Favoriser la publication d’articles scientifiques et de vulgarisation, de communications, de manuels, de livres qui aident la communauté à faire évoluer les pratiques dans le sens de la réglementation et du bien-être animal ;

• Assurer l’articulation avec le bureau APA-Nagoya de CNRS Écologie & Environnement et du CNRS lorsque cela est nécessaire.