Connaître la biosphère pour agir
La croissance démographique, l’urbanisation et la littoralisation des territoires, l’artificialisation des milieux, le changement climatique, la surexploitation des ressources, ou encore le développement du numérique sont autant de bouleversements qui précipitent la Terre dans ce que certains considèrent comme une nouvelle ère géologique, l’Anthropocène. Des crises socio-écologiques majeures sont désormais à craindre, elles pourraient atteindre l’espèce humaine. Les recherches de l’institut s’inscrivent la plupart du temps dans l’agenda 2030 des Nations unies, et ses 17 objectifs du développement durable.
Les recherches menées au sein de CNRS Écologie & Environnement s’articulent autour des thématiques suivantes :
- Biodiversité, évolution, adaptation.
- Écologie fonctionnelle, analyse et gestion des services écosystémiques.
- De l’anthropisation à l’artificialisation des milieux et du vivant.
- Rétroaction des systèmes socio-écologiques sur les changements globaux.
Biodiversité, évolution, adaptation
Les sciences de l’écologie et de l’évolution impliquent de nombreuses disciplines scientifiques comme la génétique, l’écologie, la génomique environnementale, l’écologie comportementale, l’écophysiologie, la microbiologie, la paléontologie, ou encore la phylogénie. Intégrant différentes échelles de temps, actuelles et passées, elles définissent les grilles de lecture de la biodiversité, de son évolution et de ses dynamiques, ainsi que des mécanismes adaptatifs sous-jacents. Cette thématique intègre aussi la réflexion sur la santé de l’environnement.
Écologie fonctionnelle, analyse et gestion des services écosystémiques
Comprendre les mécanismes interagissant entre les principales composantes (biotiques et abiotiques) des écosystèmes soumis aux changements naturels, anthropiques et climatique, constitue le cœur de cette recherche. Par l’étude des processus impliqués dans le fonctionnement des écosystèmes terrestres, aquacoles ou marins, l’objectif est aussi d’élaborer des indicateurs et des modèles pour prédire leurs dynamiques temporelles et spatiales, qualifier, quantifier, analyser et mieux gérer les services écosystémiques.
De l’anthropisation à l’artificialisation des milieux et du vivant
Les interactions entre l’homme et son environnement constituent le cœur de cette recherche. Par une approche socio-environnementale intégrée à une démarche d’écologie globale prenant en compte à la fois le passé, le présent et les scénarios futurs, il s’agit de comprendre comment l’Homme et les sociétés induites subissent ou gouvernent les dynamiques environnementales et paysagères sous influence climato-anthropique.
Les recherches s'intéressant aux interactions sociétés humaines-environnements combinent approches actualistes et rétro-observations et s'appuient sur un ensemble de disciplines souvent sollicitées de concert comprenant la Préhistoire, l'archéologie, l'anthropologie culturelle et biologique, la géographie et l'étude des paléoenvironnements.
Rétroaction des systèmes socio-écologiques sur les changements globaux
Appréhender les impacts à travers les risques induits, la vulnérabilité des ressources, les effets sur les écosystèmes, la santé, l’économie et les territoires constitue l’objectif de cette recherche. Par la production de connaissances portant sur les processus, les systèmes écologiques et les anthropo-écosystèmes, il s’agit de proposer des stratégies de développement durable, pour soutenir des choix socio-économiques et des stratégies d’adaptation-rétroaction et participer à l’amélioration des conditions de vie des individus et des sociétés.