Mégalithes dans le Monde

L'ouvrage est divisé en 8 parties. La première partie traite des mégalithes en général, et compte 5 chapitres. Les parties suivantes présentent ce que l'on entend généralement par mégalithe sur de très vastes zones géographiques, et toutes commencent alors par quelques pages de présentation, souvent fort instructives. Chaque cas particulier, chaque chapitre, est d'abord replacé dans le contexte plus large de l'histoire des recherches qui lui est propre, avec une imposante bibliographie par ailleurs compilée à la fin de chaque partie. Pour ce tour du monde, nous souhaitions éviter de commencer par l'Europe où ce type d'étude a été initié il y a plus de deux siècles. La deuxième partie traite donc d'un continent, l'Amérique, où longtemps les mégalithes furent considérés comme pratiquement inexistants. Sur ce point, les 4 chapitres correspondants seront certainement de nature à en faire changer d'avis plus d'un. La troisième partie nous fait ensuite voguer sur l'Océan pacifique, depuis l'île de Pâques jusqu'en Indonésie. Elle comprend 8 chapitres, d'île en île, sans oublier le continent australien. La quatrième partie traite de l'Asie du Sud et du Sud-Est au travers de 10 chapitres ; L'inde a parfois été présenté comme un continent mégalithique par excellence. La cinquième partie présente un espace géographique plus vaste encore, depuis l'archipel nippon jusqu'en Asie Centrale, en passant par la Chine et la Corée. Elle compte 9 chapitres présentant une incroyable diversité de mégalithes, parfois d'époques très différentes. La sixième partie commence sur les rives de la Mer Noire, pour aboutir jusqu'aux confins de la péninsule Arabique, en passant par le Levant. C'est là qu'apparaît l'écriture, les premières traces d'agriculture et d'élevage, et les plus anciens mégalithes connus à ce jour. Cette partie comprend 7 chapitres. La septième partie traite des mégalithes en Afrique. Certes, mais quelle Afrique ? Il en est tant. Neuf chapitres seront consacrés à ces mégalithes africains. Riches de tant d'enseignements, il est temps désormais de revenir vers l'Europe où se sont tenues ces rencontres. C'est la huitième et dernière partie, qui compte 10 chapitres. Difficile de conclure après tant de savoirs réunis, de diversité et d'émerveillement. Dans le monde des scientifiques, comme des archéologues, il n'est de toute façon guère de conclusion qui soit véritablement définitive ; ne serait-ce que pour avoir la chance et le plaisir d'échanger à nouveau.

Les mégalithes méritaient une redéfinition plus large pour sortir du ghetto linguistique, voire ésotérique, qui encombrait nos esprits. Il ne s'agit certainement pas d'un phénomène unique, fruit d'un peuple ou d'une civilisation mégalithique. Mais cet ouvrage offre un cadre général à la réflexion qui précédemment n'existait pas, et éclaire chaque cas particulier différemment. Un tel recueil d’informations détaillées, pour la première fois disponible, sera essentiel pour quiconque s’intéresse aux mégalithiques, et à leurs bâtisseurs, débouchant sur une vision totalement renouvelée d'une pratique présente, à différentes époques, sur tous les continents. L'ouvrage est édité en français par l’Association des Publications Chauvinoises, et en anglais par Archaeopress Publishing Ldt.