Les Sites d'étude en écologie globale (SEEG)

Sites d'étude en écologie globale (SEEG)

Pour l’INEE, la bonne compréhension des systèmes à l’œuvre sur notre Planète, une Planète désormais anthropisée des abysses aux sommets, et de leur interactions requiert nécessairement, face à leur très haute complexité, une étude simultanée et convergente d’objets partagés menées par toutes les Sciences de l’Environnement, Sciences de la Terre, de la Vie, de l’Homme et de la Société, qui puissent s’ouvrir et s’enrichir de leurs apports mutuels. C’est ce qui est appelé « Écologie Globale ». Cette nouvelle interdisciplinarité, nourrie d’indisciplinarité, n’est naturelle et évidente pour aucune discipline. La mise en œuvre de l’Écologie Globale passe donc nécessairement par des lieux qui lui sont de véritables espaces d’expérimentation. Certains des outils de l’INEE ont été conçus spécifiquement pour cela, les OHM (voir supra) et les Sites d'Études en Écologie Globale (SEEG).

Les SEEG sont des lieux ou des terrains où se développent des études consacrées au cœur des disciplines qui fondent l’INEE : écologie, biodiversité, interactions hommes-milieux et pour lesquels sont posées des questions qui requièrent pour leur étude ce recours conjoint de différentes sciences de l’environnement dans cette démarche d’Écologie Globale. Les SEEG se définissent donc avant tout par une thématique, par l’énoncé d’une problématique et l’élaboration d’un programme d’études spécifiques qui répondent à celles-ci. Spatialement localisés, ils sont organisés autour d’un site dont les caractéristiques vont du naturel à l’artificiel, la majorité des SEEG concernant les thématiques issues des interactions homme-milieux (cf. liste ci-après). Leur taille peut aller du très petit au très vaste (du mètre à la région), leur champ chronologique du passé le plus lointain à l’actuel. Les études qui y sont menées s’organisent en observation (et rétro-observation), expérimentation et modélisation des phénomènes qui y sont appréhendés dans leur complexité et leur interactivité.

Les SEEG sont créés pour une durée de 4 ans, éventuellement renouvelable selon les circonstances. Ils n’ont pas vocation à être pérennisés. Ils peuvent déboucher sur d’autres formes d’organisation et de soutien à la recherche (GDR, RTP, plate-forme, observatoire).

Organisation et fonctionnement

Les SEEG, initiés par l’INEE, sont animés par un porteur de projet. Celui-ci peut faire une proposition à l’Institut auprès du DAS qui en a la responsabilité (cf. contact) et assurera le traitement du projet. Ils reçoivent une dotation modeste de mise en œuvre. La mission du porteur de projet du SEEG concerne la coordination et l’animation des études qui s’y développent en veillant à bonne mise en œuvre de cette démarche d’Ecologie Globale. Le porteur rend compte annuellement à la direction de l’INEE du travail réalisé par un rapport scientifique et financier adressé au contact, succinctement lors des premières années et de manière plus approfondie lors de la dernière. Ce dernier rapport pourra comporter, le cas échéant, une demande de renouvellement ou d’évolution. Les SEEG, qui n’ont pas de personnalité juridique, sont adossés à l’unité d’appartenance du porteur de projet.

Depuis 2011 quatorze SEEG ont été créés. Aujourd’hui 9 sont en activité.

SEEG actifs en 2018

SEEG clôturés