Les stations d'écologie expérimentale : un réseau de stations de terrain d’avant-garde en métropole et outre-mer, accessible à la communauté nationale et internationale

Des montagnes aux coraux, les stations d’écologie expérimentale ont pour mission d’acquérir des connaissances générales et pluridisciplinaires sur l'étude du lien entre la dynamique, l'évolution et le fonctionnement des écosystèmes et de la biodiversité. L’objectif est de proposer des scénarios de conservation et de gestion des ressources naturelles en relation avec l’évolution des besoins des sociétés humaines.

Ancré dans une dynamique de temps long, le réseau est constitué de 5 stations instrumentés installées au cœur de milieux naturels couvrant la plupart des biotopes, tempérés et tropicaux, montagnards, ainsi que terrestres et marins. La plus ancienne station, i.e. la station biologique de Foljuif, date des années 1960 ; la plus récente, i.e. la station marine de Polynésie, date de 2016.

Les stations offrent des facilités de recherche accessibles à la communauté scientifique nationale et internationale pour mener des recherches à court, moyen et long terme dédiées à l'étude des écosystèmes et des services écosystémiques associés. Le réseau a pour vocation de coordonner et développer une large gamme d'instruments et de protocoles expérimentaux. Il permet de compléter l'écart entre les écosystèmes étudiés en conditions contrôlées, nécessairement de taille réduite, tels que ceux étudiés dans les écotrons, et les écosystèmes naturels de taille réelle. Avec ses dispositifs et la complémentarité de ses biomes, le RéNSEE offre des conditions d’étude des écosystèmes uniques dans le paysage national. Il consolide le réseau de chercheurs en écologie et évolution à la fois sur des questions techniques et théoriques. Le RéNSEE encourage la création d’un savoir-faire en matière d'écologie et d’ingénierie expérimentale mais aussi le développement de dynamiques transversales entre les disciplines et entre les chercheurs et ingénieurs.

 

Les stations d'écologie expérimentale ont pour points communs :
 

  • de grands équipements de recherche permettant de couvrir un gradient de complexité des systèmes écologiques
  • une capacité minimale d'hébergement et d'accueil de la recherche reposant sur des logements, espaces d'accueil pour la recherche et des équipements gérés par la station
  • une politique de développement et d'utilisation des capteurs pour la recherche en écologie
  • une offre de formation (via l'accueil de stagiaires) et des actions pour sensibiliser le grand public. Leur rôle dans la diffusion des connaissances est également important dans la mesure où les problématiques étudiées concernent fortement la société et la gestion durable de l'environnement
  • une mission de maintien en conditions opérationnelles des instruments et installations d'accueil
  • un accompagnement des chercheurs sur la connaissance du milieu, le montage d'expériences, les suivis de long terme
  • des données partagées et structurées
  • une expertise technique partagée
  • un réseau de compétences, tant techniques qu'administratives

 

Le RéNSEE est partenaire des infrastructures Européennes ESFRI-ICOS sur les gaz à effets de serre, du projet H2020 ENVRI+ (Recherche intégrée en Environnement), du projet d’ESFRI AnaEE (Analysis and Experimentation on Ecosystems) et de sa composante française AnaEE-France (infrastructure nationale en biologie et santé), des réseaux internationaux FluxNet, infraia Mesoaqua, ERC Imbalance-P (sur les flux de phosphore), Tara-Pacifique. Il est soutenu par le Programme des Investissements d’Avenir (Equipex Planaqua, Labex CEBA, CORAIL, TULIP et MemoLife), un CPER (Ariège) les Conseils régionaux, les fonds structurels Européens FEDER. Les stations du réseau ReNSEE revitalisent fortement les économies locales et ont une grande visibilité pour le territoire en attirant les plus hauts niveaux de la sphère politique.

 

France métropolitaine
 

 

Guyane
 

 

Polynésie française
 

Le RéNSEE

Image retirée.

  • 5 stations in natura
  • De 500 à 700 utilisateurs par an
  • 150 nationalités
  • au coeur des principales infrastructures nationales