Colloque VULPARE - Vulnérabilités du Patrimoine Récifal

Du
au
Montpellier Maison des Sciences de l’Homme (MSH-Sud) Montpellier

Les notions de « vulnérabilité » et de « patrimoine » sont polysémiques et transversales à de nombreuses disciplines qui s’en sont emparées pour éclairer autrement leurs sujets d’étude confrontés à de nouveaux enjeux (changement climatique, globalisation économique et culturelle, crise écologique). Le patrimoine récifal est d’abord un patrimoine naturel qui comprend les divers habitats souvent dégradés, la diversité spécifique et le patrimoine génétique des espèces récifales qui se modifient, notamment sous l’effet d’exploitations sélectives dues aux changements d’usage perturbant le fonctionnement des réseaux trophiques. C’est aussi un patrimoine économique, culturel et identitaire – matériel ou immatériel – qui forme les représentations et le territoire des populations locales englobant l’espace terrestre et marin. C’est aussi un patrimoine mondial de l’humanité dont l’émergence a déplacé la sphère de la gouvernance, du local et du national vers l’international.

Dates clefs
Titre + résumé (300 mots maximum) à envoyer avant le : 30 Septembre 2019

L’inscription et le dépôt des résumés se font en se connectant sur le site de la conférence à l’adresse :

https://vulpare.sciencesconf.org

Ce colloque s’adresse à toutes les disciplines et vise à mettre en question les interactions entre récifs et sociétés via deux principales thématiques/perspectives : (1) vulnérabilités et/ou résiliences des socio-écosystèmes récifaux (climatique, biologique, écologique, économique, socio-politique, etc.); (2) processus de construction d’une gouvernance et d’une gestion multi-scalaires des récifs (patrimonialisation, valorisation, conservation, etc.).

L’objectif principal de colloque est double :

  • Unifier et renforcer différentes équipes menant des recherches sur les récifs coralliens ou sur des thématiques qui peuvent concerner les récifs coralliens, face à leur éclatement institutionnel et géographique avec une séparation marquée entre équipes de recherches dédiées aux sciences de l’Homme et aux sciences de la Nature ;
  • Faciliter un dialogue interdisciplinaire autour de cette problématique transversale et dépasser le clivage entre approches qualitatives et quantitatives pour débattre, en particulier, des aspects méthodologiques et de la question de la « pression anthropique » dont se sont emparées les sciences de la Nature et du conflit entre exploitation et conservation et ses enjeux.

 

Deux tables rondes suivies d’un débat permettront d’enrichir les discussions :

  • La première réunira des chercheurs naturalistes ayant participé aux premières recherches menées dans les années 60 sur les récifs coralliens. Ces pionniers, témoins des dégradations passées et récentes, partageront leurs expériences et avis sur les évolutions environnementales actuelles et sur l’évolution des conditions, pratiques et thématiques des recherches sur les récifs coralliens.
  • La seconde, consacrée aux enjeux et aux moyens de la conservation, réunira des représentants d’institutions dédiées à la préservation des récifs coralliens ou au financement de leur conservation ou valorisation. Ils seront accompagnés de chercheurs de pays du Sud qui feront part de leur point de vue, des contraintes et priorités de leur pays. 

Il n’y a pas de frais d’inscription à ce colloque pour encourager la participation de tous chercheurs intéressés mais, les places étant limitées, l’inscription est obligatoire.